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Le prix de l’inaction : pourquoi l’absence de prévention primaire finit toujours par coûter cher
Dans de nombreuses entreprises, la gestion des risques professionnels se résume encore à une réaction a posteriori. On intervient après un burnout, un accident, un conflit ouvert. Cette logique de prévention dite “tertiaire” — qui vise à accompagner les individus déjà en souffrance — est nécessaire, mais largement insuffisante.
En l’absence de prévention en amont, les signes avant-coureurs passent souvent inaperçus : surcharge mentale, tensions non régulées, perte de sens, fatigue chronique. Peu à peu, le climat de travail se dégrade. Les salariés s’épuisent, se désengagent, les équipes se fragmentent. Les managers, en première ligne, sont eux aussi exposés : souvent sans formation adaptée ni marge de manœuvre, ils absorbent les tensions, sans pouvoir agir sur les causes.