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Du yoga au management bienveillant : les effets pervers du “socialwashing” sur la santé au travail
Une nouvelle salle de pause design, équipée d’une machine à café high-tech. Une salle de sieste, un babyfoot flambant neuf. En façade, tout semble indiquer que l’entreprise prend soin de ses salariés et investit dans la santé au travail. Pourtant, derrière ces aménagements bien pensés, les tensions s’accumulent. Les arrêts maladie se multiplient, les burnouts se répètent, et les réunions de service ressemblent de plus en plus à des zones de repli. La mise en scène de la qualité de vie au travail (QVT) peut parfois n’être qu’un paravent, un vernis de modernité posé sur une organisation du travail délétère restée inchangée.

Désapprendre pour mieux manager : un enjeu clé pour la santé au travail et la performance durable
Les recherches en sciences du travail montrent que les modes de management traditionnels, souvent centrés sur le contrôle, la pression et la performance à court terme, contribuent largement aux risques psychosociaux (RPS) et à la dégradation de la qualité de vie au travail (QVT). Pourtant, ces pratiques ne sont pas seulement sources de souffrance pour les collaborateurs : les managers eux-mêmes en sont souvent les premières victimes, pris au piège d’un système qui les pousse à adopter des comportements rigides et épuisants.

Santé au travail : et si chaque euro investi vous en rapportait le double ?
Et si la qualité de vie au travail n’était pas qu’un enjeu RH, mais un levier de performance économique ?
C’est ce que montre une étude de l’Agence européenne pour la sécurité et la santé au travail (EU-OSHA) : dans plus de 90 % des cas étudiés, les actions de prévention en santé au travail ont eu un impact économique net positif. En moyenne, chaque 100 € investis dans une action de prévention rapportent 220 €. Autrement dit : le bien-être de vos équipes est aussi un bon placement pour votre entreprise.