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Qualité de vie au travail : une démarche collective pour concilier santé au travail et performance durable
Pendant longtemps, la santé au travail a été perçue comme une obligation réglementaire, un sujet « à part » de la stratégie d’entreprise. Mais depuis une dizaine d’années, un changement de paradigme s’est amorcé : le bien-être des salariés est désormais vu comme un levier de performance collective.
C’est dans ce contexte qu’est née la Qualité de Vie au Travail (QVT), définie par l’Accord National Interprofessionnel (ANI) de 2013. Elle s’intéressait à la perception du bien-être des salariés à travers plusieurs dimensions : climat social, reconnaissance, contenu du travail, équilibre vie professionnelle et personnelle, etc.

Transformer le CSE en acteur clé de la prévention : mission impossible ?
Dans de nombreuses entreprises, le Comité Social et Économique (CSE) reste perçu comme une instance formelle, cantonnée à des obligations réglementaires, des consultations standardisées et une veille des conditions de travail en pointillé. Pourtant, la loi donne au CSE un rôle central dans la prévention des risques professionnels et l’amélioration des conditions de travail. Alors pourquoi ce potentiel reste-t-il si souvent inexploité ? Et comment faire du CSE un véritable levier de transformation, au cœur de la qualité du travail réel ?

Le prix de l’inaction : pourquoi l’absence de prévention primaire finit toujours par coûter cher
Dans de nombreuses entreprises, la gestion des risques professionnels se résume encore à une réaction a posteriori. On intervient après un burnout, un accident, un conflit ouvert. Cette logique de prévention dite “tertiaire” — qui vise à accompagner les individus déjà en souffrance — est nécessaire, mais largement insuffisante.
En l’absence de prévention en amont, les signes avant-coureurs passent souvent inaperçus : surcharge mentale, tensions non régulées, perte de sens, fatigue chronique. Peu à peu, le climat de travail se dégrade. Les salariés s’épuisent, se désengagent, les équipes se fragmentent. Les managers, en première ligne, sont eux aussi exposés : souvent sans formation adaptée ni marge de manœuvre, ils absorbent les tensions, sans pouvoir agir sur les causes.

Quand le management devient impossible : sortir de l’impasse
Les managers ne sont pas des super-héros.
On attend d’eux qu’ils “inspirent”, “accompagnent le changement”, “prennent soin des équipes”, “portent les valeurs”…
Mais dans la réalité du terrain, les managers avancent souvent seuls, à l’aveugle, dans un système qui les expose plus qu’il ne les soutient.
Ils sont au cœur des tensions sans avoir les moyens d’agir. Responsables mais pas toujours décisionnaires. Représentants de l’entreprise sans boussole claire pour orienter leur action.

Quand la formation devient un alibi : les effets pervers d’un plan mal conçu
La formation professionnelle est un levier essentiel pour développer les compétences, accompagner les transitions et soutenir l’évolution des métiers. Mais elle peut aussi devenir, consciemment ou non, un moyen de détourner l’attention des vrais problèmes. Quand elle sert d’alibi, elle perd son sens… et parfois, elle fait plus de mal que de bien.